La science-fiction illustre bien nos espérances pour le futur en matière
de technologie, mais elles ne sont pas encore toutes à l’ordre du jour.
L’impatience de Tim, un hacker, l’a poussé à se faire implanter un
énorme capteur électronique sous la peau pour mesurer différentes
statistiques sur sa santé en temps réel.
Les objets connectés viennent peut-être de voir leur plus grand
concurrent. Enfin, il faut d’abord être prêt à s’implanter une puce de
la taille d’un téléphone portable sous la surface de la peau. Tim Cannon
est ce qu’on appelle un « biohacker » qui travaille pour une start-up
technologique appelée Grindhouse Wetware. Là-bas, avec d’autres hackers,
il a passé 18 mois à développer une puce bionique appelée Circada 1.0
capable de mesurer les signes vitaux d’une personne et de les
transmettre à un appareil fonctionnant sous Android. Comme l’explique
Tim dans la vidéo ci-dessous (en anglais), il pourra notamment être
capable de connaître les moindres changements de température de son
corps, et ainsi décrypter quelles sont les causes de ces fluctuations.
Mais pour se l’implanter sous la surface de la peau, Tim n’a pas reçu
l’aide d’un chirurgien. Il faut dire que la procédure n’est pas vraiment
ce qu’on pourrait considérer comme «médicalement approuvée».
Mais cela ne l’a pas arrêté et il a demandé à un expert en modifications
corporelles de l’opérer… Sans anesthésie ! Tim explique : « Je pense
que notre environnement devrait écouter plus souvent ce qu’il se passe
dans notre corps. Par exemple, si j’ai eu une journée stressante, la
Circada pourra le communiquer à mon appartement et préparera une
atmosphère relaxante avant que je ne rentre : un bain chaud, des
lumières tamisées… » Tim indique également qu’il espère que les
premières versions commercialisables (et plus petites !) de la Circada
seront prêtes d’ici quelques mois et qu’elles pourraient coûter aux
alentours de 375 €. Bien sûr, comme la procédure ne risque pas d’être
réalisée par un médecin, les coûts pourraient s’élever un peu plus haut.
En tout cas, on est assez surpris de voir cette bosse sous la peau du
bras de Tim. Cela nous rappelle aussi le cas de ce scientifique qui
s’était injecté un virus informatique dans sa main. Bien sûr, la taille
n’est pas du tout adaptée mais on imagine que la miniaturisation sera
poussée à son maximum dans les années à venir. Et si une telle
technologie (en modèle miniature ^^) était disponible dans le futur,
oseriez-vous l’implanter pour avoir des indications en temps réel sur
votre santé ?
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