Peu de gens ignorent qu’une équipe des anciens enfants de la rue du
Burundi participeront dans un championnat de coupe du monde des enfants
de la rue qui se tiendra à Rio de Janiero au Brésil cette année. Eh oui
l’équipe encadrée par l’association New generation a été choisis et
faira parmi les 24 équipes au monde qui participeront à cette
compétition qui sera relayée par plusieurs médias internationaux. Lors
de la soirée de lancement d’une campagne de fundraising pour soutenir
cette équipe ira au Brésil. Le fondateur de New generation, Monsieur
Dieudonné Nahimana a donné un témoignage poignant sur le commencement du
New Generation et sa vocation de venir en aide aux enfants
difficulté. Le journal Business Life vous présente le témoignage de cet
homme qui a une vision, celle de participer au processus de faire monter
le Burundi aux scènes de l’humanité dans tous les domaines.
La guerre éclate, la vie devient difficile
En 1993, j’étudiais quelque part dans un
lycée, comme tout le monde j’avais une chambre, quand je me suis rendu a
l’école, j’avais 16 ans, deux mois après avoir parti a l’école, alors
que la guerre avait éclaté, j’ai appris que la maison dans laquelle j’ai
grandie n’existez plus, mon père qui était mon modèle à mois n’était
plus là et que tout fût détruit. Je n’avais pas la chance de rentrer à
la maison comme tout le monde et j’ai pris la décision de venir à
Bujumbura, pour y rester et circuler dans la ville au moment où d’autres
jeunes penser comment se venger et tuez-moi, mes amis vont commencer à
chercher comment peut-on construire un avenir meilleur. C’était ma
famille était dispersée et je n’avais pas de soutien. Je ne pouvais pas
continuer à étudier et terminer mes études.
Un Noël ou tout à commencer
En 1998, je ne croyais plus en Dieu, j’étais révolté contre ce Dieu qui
n’a pas su protéger mon père qui pourtant priez chaque jour. Quelqu’un
est venue et a commencé de me parle de la fois d’une autre façon et j’ai
commencé vraiment à croire. Un Noël je suis aller à l’église alors que
ça faisait quelques années que je n’allais pas à l’église, j’étais assis
à cote quelqu’un qui ne parlais pas Kirundi, et on m’a demandé
d’interpréter pour lui . Sortie de l’église cette personne m’a demandé
ce que j’allais faire après pour fêter Noël, a l’époque je loger chez un
ami au campus Mutanga et je lui ai répondu que je n’avais nulle part ou
aller et que peut-être que j’aller faire un tour dans la ville et
rentrer après. La personne m’a donné un billet de 5000 francs, ça
faisait beaucoup de temps que je n’avais pas eu un billet de 5000 pour
moi c’était beaucoup d’argent et je me suis demandé quoi faire avec cet
argent je suis allé en ville au tout près de Novotel, il y avait un
kiosque et des enfants entrain de jouer. Je me suis arrêté et j’avais
une envie de les parler et de savoir ce qu’il pense du jour de Noël et
je me suis rendu compte que moi j’étais chanceux d’avoir quelque part ou
loger, et que j’avais quoi manger et quoi porter comme habits, mais il
n’avait absolument rien. Et moi je savais que j’avais même un billet de
5000. J’ai demandé aux enfants ce qu’on peut faire avec un 5000. Juste à
cote il y avait une Indienne qui vendait du pain et un casier de Fanta
était autour de 3600 francs. On s’est assis ensemble, on s’est partagé
et on a commencé à chanter ensemble. C’est depuis ce jour-là que je me
suis rendu compte que je n’’étais plus orphelin et que par contre
j’avais des opportunités d’aider les petits qui n’avaient plus rien. Le
capitaine de cette équipe qui part au Brésil bientôt était là ce
jour-là, actuellement il fait ses études et il a y eu son diplôme.
Des moments durs et un cœur d’amour qui venaient de naitre
Depuis ce jour de Noël j’ai pris une
habitude, de passer par les boulangeries pour prendre des pains invendus
pour les donner aux enfants de la rue. Après je cherchais de temps un
temps des habits aussi cette situation perdura jusqu’au jour où j’ai
appris qu’il y a des enfants qui commençaient à mourir sur la route.
J’ai cherché un dispensaire qui pouvait les prendre en charge sans
succès. Moi et mes amis ont trouvé un petit travail et nous avons gagné
6000 francs bus. Avec cette somme-nous avons loué la première chambre
pour ces enfants sur 10 avenus numéros 2 à BWIZA. Je n’avais jamais fait
un projet pour aider les enfants, je n’avais jamais cru que je pourrais
quelque chose. De là est né le programme que nous avons aujourd’hui au
sein de Newe génération de venir en aide aux enfants de la rue.
Quand l’aide de tout un chacun peut changer les choses
J’aimerais remercier ceux qui m’ont aidé
jusqu’à aujourd’hui et profiter de cette occasion pour vous dire que
tout un chacun peut marquer l’histoire d’une vie. Nous sommes ici pour
marquer l’histoire, nous avons besoin des visions solides pour
construire et changer ce pays, si on ne le fait pas les enfants sortit
de la rue ou de nulle part le fera et marquera la différence. Très
bientôt le Burundi va monter sur la scène de l’humanité dans tous les
domaines, non pas parce que nous le disons, mais plutôt parce qu’on fera
quelque chose. Grâce au programme piloté par News générations des
centaines d’enfants ont bénéficié de l’aide. Un grand merci à tout le
monde qui s’est sacrifié pour ces enfants. Pour terminer j’aimerais
remercier particulièrement ma femme que j’ai connue lorsqu’elle était
volontaire aux Programmes de News génération, quand nous nous sommes
mariés j’avais trente enfants à la maison et elle accepter d’être mère
de ces enfants.
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